L’opposition politique haïtienne et plusieurs organisations populaires annoncent ce mercredi 27 janvier 2021, la tenue d’une grande manifestation le 31 janvier 2021, pour exiger le départ du président de la République Jovenel Moïse le 7 février.
D’autre part, d’autres dirigeants politiques et la société civile plaident en faveur d’une consultation nationale pour une sortie ordonnée de la crise qui sévit dans le pays depuis des décennies. Ils disent soutenir toutes les initiatives visant à projeter Haïti vers le progrès et la modernité à travers un nouveau pacte de gouvernance.
Le dirigeant de Pitit Dessalines, Jean Charles Moïse, annonce également le lancement d’une importante mobilisation à partir du 31 janvier pour contraindre le chef de l’Etat à quitter le pouvoir. Il indique également que l’opposition accepte qu’un juge de la Cour de cassation remplace le locataire du palais national.
En revanche, l’Association nationale des médias haïtiens dénonce une situation de désintégration de la démocratie dans le pays. L’ANMH invite l’occupant du palais national à respecter la constitution et demande aux forces vives de la nation de s’ériger en gardiennes des valeurs démocratiques.
Le président du Sénat Joseph Lambert appelle également au retour à l’ordre démocratique en Haïti et plaide en faveur d’un accord politique pour gérer l’affaire du 7 février, tout en rejetant d’emblée le calendrier électoral où les membres du CEP se préparent à la conduite des élections dans le pays.
Dans le même temps, le premier représentant de la nation réaffirme que son mandat prendra fin le 7 février 2022. Il rejette toute l’idée de transition, et déclare que des instructions ont été transmises à la police et à la justice pour garantir la sécurité des des vies et des biens.
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